Pour l'historique de nos mésaventures à Chalon se référer à l'article de Claire juste après celui ci...
En Afrique ou en Roumanie j'ai vu des hommes refuser à d'autres hommes l'accès à leur terre parce qu'il manquait un tampon, un billet de banque glissé dans le passeport, ou je ne sais quelle absurdité, que l'histoire mais surtout la bêtise trace sur des cartes.
Que l'on se rassure, la vieille europe tient toutes ses promesses, elle reste le maitre, et la prédominance de pensées nauséabondes continuent d'irriger de beaux remparts.
Flotte dans l'air l'impérialisme d'une pensée unique, qui protège et défend, vaille que vaille, avec cette arrogance qui pointe du doigt le "non moulé", le "pas conforme".
Ce que j'ai vu à Chalon va au bien au delà d'une maire qui ouvre son courrier pendant que nous appelons une propriétaire défendant ses terres, et qui la veille avec ses élus fanfaronne en foutant en l'air les rêveries de promeneurs plus si solitaires.
Le regard buté et morne. l'ère du mérite, du travail honnête, du rentable, du respect que l'on impose, de la confiance aveugle dans la ligne de conduite de leur empereur Nabot 1er.
Ce que j'ai vu à Chalon porte le visage d'un monde qui se fracture, la confirmation d'un manichéisme qui se met en place et qui me fait froid dans le dos.
Parce qu'en face de toute cette bêtise aveugle, surement de ces vies malheureuses, j'ai vu à Chalon, une compagnie solide et persuadée, des noctivores qui le sont tout autant, un altruisme et une vision de l'humain qui ne se laissent pas malmenés par l'obscurantisme, sans oublier des élus de la commune de Rully, notre terre d'asile, qui oeuvrent à nos côtés, tout comme Anne et son équipe du OFF, mon cher ami Pierre Acobas devenu notre régisseur d'acceuil, et qui tous prouvent que nous avons raison de croire qu'il faut maintenir une autre conscience que celle prédominante.
"je ne veux voir personne sur mes terres, et vous qui êtes artistes, vous allez bien réussir à inventer autre chose !" (dixit la propriétaire terrienne qui nous a foutu dehors)
absolument, chère madame, nous inventerons votre perte.
Fabien
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